Paru le 2009-06-15 17:43:00
France - L'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) organise sa sixième « Semaine pour la qualité de vie au travail » sur le thème de la lutte contre les risques psychosociaux.
Pour l'Anact, la lutte contre le stress et les risques psychosociaux doivent être une priorité pour les entreprises. Jean-Baptiste Obéniche, directeur de l'Anact, déclare: « L'amélioration des conditions de vie au travail, ce n'est pas un hochet quand tout va bien, c'est tout le temps qu'il faut s'en occuper ».
Les experts en conditions de travail ont remarqué, lors des dernières années, que les entreprises ne prennent pas suffisamment en compte les risques psychosociaux que sont la dépression, le stress, le syndrome d'épuisement professionnel ou burn-out, le mal-être, la souffrance et le harcèlement moral ou sexuel.
Un sondage réalisé par l'Anact révèle que quatre salariés sur dix souffrent de stress dû au travail, près de la moitié d'entre eux « font comme si de rien n'était », considérant le stress comme normal. L'Institut de veille sanitaire (Invs) rapporte des chiffres de 24 % d'hommes et 37 % de femmes souffrant de mal-être au travail. Mais la crise actuelle contribue à augmenter encore ces chiffres.
Le but de cette semaine sera de constater la bonne mise en pratique de l'accord sur le stress signé en juin 2008, obligatoire dans toutes les sociétés et qui a suscité de nombreuses questions. Cet accord oblige les entreprises à prévenir, éliminer ou réduire le stress au travail quand il est identifié.