Depuis hier que la bombe juridique est tombée, on attendait la réaction de l'éditeur, mais surtout de J.K. Rowling, accusée de plagiat par les héritiers d'Adrian Jacobs, auteur d'un ouvrage publié en 1987 et racontant les aventures d'un jeune sorcier qui découvre la magie, Willy.
Pour le moment, c'est l'éditeur qui est intervenu, niant vigoureusement les accusations prétendant que son auteure aurait copié « une partie substantielle » du livre d'Adrian. Des accusations « sans fondement et fausses », déclare Bloomsbury, qui défend avec ardeur Rowling.
Les héritiers prétendent en effet que divers éléments essentiels de La coupe de feu sont empruntés directement à The Adventures of Willy the Wizard -- No 1 Livid Land, écrit 10 ans avant la parution du livre de Rowling. Mais selon son éditeur, elle n'a « jamais entendu parler d'Adrian Jacobs ni vu, lu ou entendu parler de son livre [...] », rapporte Reuters.
Et pour cause : les aventures de Willy tiennent sur 36 pages et n'ont bénéficié que d'une distribution très limitée. En outre, rétorque l'éditeur, le personnage principal de l'histoire n'est pas un jeune apprenti et le livre ne tourne pas autour d'une école de sorciers.
En 2004, une plainte semblable avait déjà été déposée par ces mêmes héritiers, mais une nouvelle fois, Bloomsbury estime que les passages incriminés n'ont pas été clairement définis par les plaignants.