Nétanyahou a toutefois fait l’effort de parler d’un Etat palestinien, déclarant aux palestiniens que les israéliens, « (veulent) vivre à vos côtés en relations de bon voisinage ». Cette avancée sémantique ne cache pas la fermeté du gouvernement israélien sur tous les sujets qui fâchent lors des négociations.
Ainsi Nétanyahou a-t-il écarte des négociations l’épineux sujet des réfugiés. Ceux-ci ne pourront revenir “leur retour va à l’encontre du maintien d’Israël comme Etat juif ” a-t-il déclaré.
Israël écarte également tout démantèlement des colonies, celle-ci devront pouvoir se développer au nom de leur « croissance naturelle » a plaidé Nétayahou.
Enfin, l’Etat palestinien devra-t-il être entièrement démilitarisé, ce qui veut dire pas d’armée, pas de contrôle sur son espace aérien, pas d’achat d’armes et surtout des possibilités d’actes diplomatiques restreints.
La réaction palestinienne ne s’est pas faite attendre, Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne, a accusé Nétanyahou de ”torpiller toutes les initiatives de paix dans la région“. Tandis qu’à Gaza, le Hamas dénonce l’idéologie “raciste et extrémiste” de M. Nétanyahou.
La mise en place d’un processus de paix s’écarte donc de nouveau dans la région où les deux parties auront de plus en plus de mal à coexister durablement.