Salon du Bourget 2009

Le Salon du Bourget, c’est des avions, des hélicos, des missiles,  des fusées, bref la panoplie de tout ce qui peut intriguer et passionner les jeunes garçons de 5 à 15 ans, et tout ce qu permet de voler, planer ou se taper dessus depuis 30 000 pieds pour les adultes.

Cette année, « le Bourget » fête les 100 ans de l’aéronautique (tiens, je pensais que c’était l’an dernier?). Pour cette occasion, ce salon propose un site Internet de belle facture, doté d’informations riches, variées et finalement assez complètesn ‘est-ce pas:

• les démonstrations en vol du jour (pompeusement appelé « Le Bourget en direct »)
• les plans d’accès
• la liste des exposants,
• les photos des matériels présentés
• etc.

Bref, que du classique.  Décevant, finalement, pour un secteur industriel qui se réclame de la haute technologie. Voici ce que j’attendrais du prochain salon du Bourget:

• des plans d’accès Google Maps (un minimum)
• un vrai « en direct du salon », avec une chaîne YouTube ou une web TV qui retransmette les plus belles figures réalisées lors des démos.
• un Salon du Bourget virtuel, avec la liste des exposants et leurs matériels en 3D, et la possibilité de tester les avions, sous Virtools ou toute autre technologie, peu importe (sauf SecondLife, passé de mode…). J’en avais parlé avec Arnaud il y a deux ans, je pensais que SoBuzzy l’avait intégré dans sa roadmap, alors William, on en est où?
• un vrai réseau social où se retrouveraient tous les passionnés d’aéronautique, et où toutes les photos pourraient être partagées, entre passionnés
• un blog où l’actualité du moment (visite du premier ministre, etc.) seraient diffusée au format RSS

J’en oublie surement. Qu’importe. Le grand échec de l’industrie aéronautique française, finalement, c’est de ne pas avoir su intégrer l’essor des technologies du web. Contrairement à ce qui se passe aux US, où blogs, réseaux sociaux et WiFi font partie des sujets sur lesquels planchent le constructeur principal (Boeing) et les compagnies aériennes, Southwest en tête. La faute à qui donc?