La maison des célibataires, de Jørn Riel
Né à Odense au Danemark en 1931, Jørn Riel a étudié la navigation, la télégraphie et l’eskimologie. Pendant trois ans, il vécut avec des Inuit dans le centre du nord-ouest du Groenland et resta seize ans en Arctique. Durant ce long séjour polaire, il a appris l'esquimau et le parle encore, « avec sans doute, un côté suranné, rouillé », notamment avec sa petite-fille, Pani.
Ce dur à cuire quitta ensuite l’hémisphère nord pour les régions chaudes du Moyen-Orient (Damas, Beyrouth, le Golan, et Gaza), où il débuta une seconde vie auprès des Nations Unies. Ses missions le menèrent aussi en Afrique, en Amérique du sud et en Asie, où il vit actuellement. Il commença à être publié assez tardivement, à 38 ans, lorsqu’un ami libraire lui eut « emprunté » clandestinement un manuscrit et apporté à une maison d’édition.
Ce grand voyageur avoue fièrement avoir « un certain nombre d’enfants éparpillés dans le monde. Entre autres, une fille au Groenland, et un fils en Malaisie, deux filles au Danemark et une en Suède. » Sa vie est un « racontar » : « une histoire vraie qui pourrait passer pour un mensonge. A moins que ce ne soit l’inverse ? ».
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La maison des célibataires, une petite histoire groenlandaise, traduit du danois par Susanne Juul et Bernard Saint Bonnet, assorti d’un CD lu par Dominique Pinon, Editions Gaïa, 74 p., 14,50 euros.