La chronique de Philippe RANDA.
Il fut une époque où l’on ne frappait pas les dames, ne serait-ce qu’avec une rose. On ne se permettait pas non plus de leur cracher dessus. Autre temps, autres mœurs, si tant est que ces dernières fussent jamais socialistes.
« Tristounet » : c’est ainsi que l’humoriste Laurent Gerra surnommait Lionel Jospin dans certains sketchs il y a de cela plus d’une demi-douzaine d’années. La récente manifestation publique du dernier Premier ministre socialiste confirme cette qualification.
Dans un livre à paraître - mais dont les « bonnes feuilles », comme on dit dans le jargon professionnel, sont déjà parvenues entre certaines mains chargées de les faire connaître avant l’heure - ce dernier « flingue » Ségolène Royal. La femme, la socialiste, la candidate, « personnalité (qui) n’a pas les qualités humaines ni les capacités politiques » nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche et « espérer gagner la prochaine présidentielle ».
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