C'est le dernier post de ce jour qui ne comprend aucune "une" illustrée malgré le feu qui s'allume à Téhéran.
Une anecdote: lors de mon passage dans les ateliers je parle avec une artiste, volubile sur son art, et dont le travail attire mon attention par ses couleurs. J'en cherche les origines et
l'artiste m'avoue revenir du Gabon où elle séjourne depuis un certain temps et épuisée après un retour précipité et le passage d'une frontière close. Dans l'ateliers figurent d'autres
peintures aux couleurs azerbaïdjanes et yemenites qui concluent en harmonie cet ensemble chaleureux, d'une nature riante. Et tout d'un coup la conversation trébuche sur Bongo qui est évoqué.
Ah! que nos médias sont méchants!, injustes envers un homme, certes à poigne, mais qui est le "père" de cette nation en lui ayant donné la "stabilité". Les médias exagèrent la situation. Bongo
n'est pas celui que l'on croît et les gabonnais d'ailleurs en ont marre de cette image véhiculée par les européens! Avouez que je n'en crois pas mes yeux! Et puis aujourd'hui j'ai eu la
réponse à mes interrogations sur ce manque de ressenti de ce qu'est une dictature: splendide et d'une évidence telle que je m'en veux de ne pas l'avoir pressenti hier! Cette artiste est tout
simplement l'épouse d'un important dirigeant d'Elf et son travail pictural ponctue donc chacune des étapes territoriales de la carrière de son mari. C'est sûr que chez Elf on est complaisant avec
Bongo!