C'est en tout cas ce qu'estime le groupe américain Fleet Foxes, dont le chanteur Robin Pecknold admet volontiers avoir téléchargé plusieurs albums, pour découvrir. Et ces découvertes n'ont pas manqué de l'influencer, comme c'est le cas pour tout artiste de sa génération estime-t-il.
Loin de s'y opposer, il déplore au contraire le comportement des artistes qui se plaignent de pertes colossales, en regard des sommes astronomiques qu'ils gagnent déjà. On se référera à l'article de la BBC pour en apprendre plus sur le sujet, mais tout est dit. Le téléchargement permet donc le partage réel et la découverte : mais qu'en sera-t-il avec les livres ?
Le temps d'écoute d'un album ne sera jamais celui de la lecture d'un livre et pour l'heure, il ne faut pas compter sur ce type de perspective pour voir débarquer de nouvelles générations d'auteurs complètement shootés aux oeuvres téléchargées sur le net. Simplement, le témoignage de Robin est intéressant, en ce qu'il permet de comprendre les enjeux du partage de fichiers et la nécessaire, faut-il le dire, implication dans un système qui satisfasse tout un chacun, de la part des majors.
Partager, oui. Découvrir, évidemment. Il ne devrait en rejaillir que du bon, à condition de trouver le moyen de ne léser personne.