Les plaintes pour violation de droit d'auteur et plagiat qui arrivent 10 ans après la bataille, c'est toujours amusant : celle déposée par les descendants d'Adrian Jacobs auteur de The Adventures of Willy the Wizard-No 1 Livid Land - parfaitement inconnu - va démanger quelque peu Bloomsbury et Rowling, parce qu'elle cible La coupe de feu et considère que des passages entiers du livre proviennent de l'oeuvre d'Adrian.
Des similitudes, certes...
On trouve également des voyages en train pour accéder à l'école où ils reçoivent leur formation, le fameux Express pour Poudlard, et d'autres encore, qu'Adrian revendique comme étant les siens.
La fortune Potter
Et si d'un côté l'auteur Adrian Jacobs est décédé sans le sou suite à un krach financier, aujourd'hui, la franchise Potter vaut des millions et plus encore. En outre, on constatera avec amusement que l'agent littéraire d'Adrian n'est autre que Christopher Little, qui devint, bien plus tard, celui de Mme Rowling. Troublant, pour le moins....
Protéger la mémoire et le droit d'auteur
Et les héritiers de formuler une demande simple : soit le livre arrête d'être commercialisé, soit l'éditeur Bloomsbury verse des dommages-intérêts indéxés sur les profités réalisés avec les ventes des livres et des produits dérivés... Et bien sûr, les héritiers affirment que si Adrian avait été vivant pour voir et découvrir Harry Potter, il aurait également porté plainte pour violation du droit d'auteur et plagiat.
« Cette action, si elle est validée, aura pour mission de garantir les droits d'auteur partout, même de façon posthume », explique Paul Allen, responsable de la succession. Une affaire bien étrange, qui ne manquera pas de rappeler qu'il y a un an, JK Rowling avait attaqué un bibliothécaire qui avait eu le malheur de vouloir publier un livre, comme un guide de voyage, de l'univers de Potter.
Et lui avait perdu...
On pourra consulter pour s'amuser des extraits du livre d'Adrian Jacobs à cette adresse.