Le Festival international des musiques d’aujourd’hui fête ses 25 ans
A Strasbourg, le « vrai » signal de la « rentrée », c’est MUSICA ! L’arrivée de l’automne aux sons de la musique contemporaine. Et un VRAI Festival, c’est-à-dire non seulement une suite de concerts programmés, mais des créations présentées, des audaces, des surprises ! Cette année, 58 compositeurs, 100 œuvres, 40 créations et premières françaises. Et un rayonnement qui dépasse la ville et la région. Une dimension européenne qui ne cesse de s’affirmer depuis un quart de siècle. MUSICA est devenu l'événement international des musiques contemporaines.
Pour sa vingt-cinquième édition, il réunit à Strasbourg, mais aussi à Baden-Baden, Fribourg ou Bâle, les compositeurs et interprètes de notre temps. Solistes, orchestres et choeurs sont présents pour des concerts et des spectacles musicaux ou chorégraphiques qui, pendant trois semaines, rassemblent dans une grande diversité, plus de 20 000 spectateurs.
Cette 25ème édition, ouverte par l'Ensemble Modern Orchestra dirigé par Pierre Boulez, se développe autour de trois axes. Le premier rend hommage à l'une des plus grandes figures musicales de la scène européenne, le portugais Emmanuel Nunes. Sa musique laisse transparaître une grande liberté d'écriture doublée d'une rigueur exemplaire qui nous immerge dans une matière sonore en perpétuel mouvement. Sa musique interroge l'avenir en se développant dans une multitude de registres particulièrement variés.
Le second révèle l'univers d'Unsuk Chin, véritable star en Corée. Auteur de nombreuses partitions imposantes, prisée des solistes, des orchestres et chefs parmi les plus réputés, Musica consacre à cette élève de György Ligeti un "portrait découverte" en quatre concerts où la fantaisie, la virtuosité ainsi qu'une réelle prédilection pour les voix féminines plongent l'auditeur au coeur même de ses rêves.
À ses côtés, trois des plus belles pièces pour orchestre du vieux maître, hommage posthume au plus rebelle de nos compositeurs, disparu il y a juste un an. Près de lui, deux des compositeurs qu'il affectionnait particulièrement : Claude Vivier et Conlon Nancarrow.
Le dernier axe met en lumière le travail original de trois compositeurs qui s'amusent à transgresser les formes, les esthétiques et bousculent les frontières des genres en s'inventant d'étranges univers électroniques. François Sarhan, Oscar Bianchi et Bernhard Lang brouillent les pistes pour mieux affirmer leurs singulières personnalités
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