Prendre d’abord un lieu, magique, de préférence
(le lac de Bonlieu , par exemple)
avec une héroïne, en chair et en os…
(une potière , par exemple)
bien que toute menue et coiffée comme Boucle d’Or.
(Elle s’appellerait Carole Minary , par exemple)Bien observer autour de soi les choses invisibles
(les maisons de lutins, les vases des fous du roi, par exemple)
les portes et fenêtres, les escaliers, le jardin…
et puis attendre
que les mots viennent vous enchanter.
Si les mots chantent, alors,
vous appelez une illustratrice et vous lui faites rencontrer votre héroïne.
Chez elle.
(L’illustratrice s’appellerait Charline Humbert ,
tout droit sortie des images de la prestigieuse Ecole d’Epinal où elle vient de réussir ses examens pour suivre sa 3° et dernière année d’études )Et vous attendez encore un peu que la magie de son talent opère.
Dès lors, le conte ne vous appartient plus.
L’image le porte à travers vos rêves jusqu’au lecteur
qui vous le vole.
Alors vous rangez votre porte-plume
et, abandonnant le livre ouvert
vous, vous disparaissez…
Merci Monsieur Prévert
L’ouvrage “Les lutins du lac et la potière de Bonlieu” sortira en septembre. Evidemment nous en reparlerons. En attendant, une petite visite chez Carole, l’héroïne du conte.
La maison de la potière qui abrite les lutins chassés des bords du lac lorsqu’il y a trop de touristes.
Quelques poteries de Carole avant émaillage et cuisson
Le coin où se fabriquent les couleurs du monde