Mais pour les révolutionnaires, partisans du tout gratuit, les maisons d'édition sont à ranger dans le même enclos que les majors de la musique ou du cinéma. Et l'on sait quelles sont les sommes mirobolantes que ces dernières brassent. Mais c'est probablement là que le bât blesse. Si les coûts diminuent avec la création de livres numériques, ils ne disparaissent pas pour autant. Et tant que les professionnels proposent des livres de qualité, avec un contenu exemplaire, alors ces derniers méritent leur place.
Mais quid de la question de la publicité alors ? C'est une des possibilités à prendre en compte, comme certains sites en Chine le pratiquent : on publie et offre gracieusement la consultation des livres en ligne en échange d'un affichage promotionnel. Mais Bill ne voit pas cette solution comme pérenne. Et l'on abondera en son sens dès lors que l'on a subi une fois dans sa vie un sitcom américain entrecoupé de campagnes de promos diverses et avariées. Les chaînes elles-mêmes, en Angleterre, ont limité la présence pub, rappelle-t-il.
La problématique reste éminemment intéressante : publicité contre gratuité ? Finalement, quelle sorte de gratuité est-ce réellement ?