Déconnomots, un exemple parmi tant d'autres

Publié le 15 juin 2009 par Collectifnrv

Les montants en circulation pour les transferts de joueurs Cristiano Ronaldo, Kaka, Villa … Et ceux à venir s'ajoutent aux injections de milliards dans les banques et sociétés à sauver (en pure perte pour certaines entreprises).

Ces chiffres vertigineux donnent le tournis par leur côté abstrait tout autant que la déclaration de la situation de faillite annoncée par M. Fillon aux premières heures de sa gouvernance ou encore l'abyssale crise financière mondiale.

Cette entrée en matière sur l'état des finances posait les efforts à consentir par les français.

Dans le même temps, le monde entier tirait la sonnette d'alarme (ce monde se compose de l'Europe et des USA en « géographie financière »).

L'argent généré d'un côté est dépensé en pure perte. « La communication » autour de la moralisation financière n'a même pas été évoquée pour le football (et autre sport à haute valeur ajoutée financière). Il ne s'agissait bien sûr que d'un discours réactif pour apaiser une opinion dont le spectacle des parachutes et autres dotations aurait été susceptible de la sortir de son abattement contrôlé.

Le choix des termes est une réponse à la hauteur de la solution apportée, la sémantique.

Samedi soir, chez Urbain, un acteur de la Banque Mondiale m'a parlé de « La loi de Pareto » dont j'ignorais le nom tout en ayant une connaissance du principe.

80 % de crétins qui travaillent ou crèvent pour 20 % qui en profitent

Les économies se feront toujours sur le dos des 80 %.

Rapporté au monde, ça fait beaucoup trop de cons* ...


Agathe

* me included