Le sourire noir de Serge Brussolo

Des morts ont lieu dans un endroit. Ils avaient tous fait une cure leur permettant de maigrir énormément en très peu de jours. Les conséquences de cet amaigrissement : changement physique mais surtout mental. Leur perception de l’environnement est différente et ils ne sentent plus danger. Ils avaient tous de brillantes situations. Toutes ces personnes sont devenues des monstres aux lèvres noires.

David a 43 ans, il est écrivain. Il est très fatigué. Il accepte un contrat comme professeur de créativité littéraire à Mother Lode Lake.

Son arrivée est un peu mouvementée, occasionnant déjà un recul de sa part, surtout lorsqu’il étudie les affaires de Sarah, une des mortes, sa transformation.

Il se pose des questions sur les participants et surtout sur leurs comportements exhubérants.

Les participants à cet atelier sont tous prétentieux sauf Emmy.

Des évènements étranges se succèdent jusqu’à ce que l’on injecte à David le poison mortel.

Une course contre la montre s’engage pour retrouver l’inventeur de la drogue, ancien condisciple de David, mais surtout procurer à David l’antidote.

Macabre. Fascinant.

On assiste à l’évolution de personnes qui parce qu’elles veulent absolument maigrir font confiance à un produit non commercialisé sans savoir que leur fin prochaine est la mort.

Au départ, un médicament qui ne sera pas avalisé car dangereux. Son inventeur a décidé de se venger pour faire tomber la première puissance mondiale, mais surtout celui qui ne l’a jamais considéré comme un ami.

Une histoire d’un homme dont la vengeance l’a fait tenir pendant plus de 20 ans.

David est un homme attiré par la violence et qui a toujours vécu dans des endroits violents, mais il a toujours la présence d’esprit de fuirt avant de passer à l’acte. D’un auteur à succès dont on a programmé ce qu’il doit faire, même si cela doit le mettre en danger.

Il est handicapé par sa cécité nocture donc vulnérable à tout.

On voit que les Etats Unis sont très portés sur le paraître : être beau, riche, bronzé, mince. Le reste pour eux ne vaut pas le coup de s’y attarder.

Bien construit, bien écrit, réaliste.