Titre A l'heure où dorment les fauves
Auteur Jean-Baptiste Bester
Genre Aventure
Publication 2009
Editeur Presses de la Cité
Pages 425
Mon évaluation *
Merci à Bob et aux Presses de la Cité pour l'envoi de ce livre.
En résumé
Afrique du Sud, 1880. A Kimberley, Anglais et Boers (les descendants des colons hollandais) se disputent l'exploitation des mines de diamants. Lorsque la plus grosse pierre précieuse jamais découverte, le Kalawi, entre en scène, un véritable bras de fer s'engage entre les groupes rivaux pour sa possession. S'il a été découvert sur les terres de Pieter Van Nuys, Alan Forbes, le magnat britannique qui a la main mise sur la majeure partie des concessions minières, prétend qu'il a été arraché aux mines par ses propres artificiers.
La justice donne raison à l'Anglais mais, quelques jours plus tard, alors que celui-ci s'apprête à en céder la propriété à Sa Majesté la reine Victoria elle-même, le diamant disparaît. Paul Adams, jeune courtier à la Lloyd's, l'assureur du Kalawi, est envoyé sur place pour enquêter sur cette étrange disparition...
Mon avis
Il est toujours difficile d'écrire la critique d'un livre qu'on vous a offert lorsque celui-ci ne vous a pas plu. Pourtant, c'est la règle du jeu: le rôle du chroniqueur est de donner un avis sincère sur l'ouvrage qu'on lui soumet.
Tout avait pourtant bien commencé: une histoire qui se passe à l'époque Victorienne, une aventure dans la brousse, un diamant mystérieusement disparu... Voilà qui a directement éveillé ma curiosité, peut-être en gonflant un peu trop mes attentes.
Si le scénario en lui-même a de quoi plaire, si le style d'écriture est assez fluide et agréable, certains passages sont à proprement parler consternants. Un serpent gourmand qui engloutit un diamant (il faudra qu'on m'explique pourquoi un boa voudrait avaler une pierre taillée, ce n'est certainement pas par gourmandise: une proie froide et dure et sans goût... Hum...): soit, je peux encore fermer les yeux et me dire qu'il ne s'agit après tout que d'une histoire. Des animaux sauvages hébergés dans une réserve qui se laissent mourir de faim car leur 'maîtresse' n'est pas à la maison, j'ai beaucoup de mal à y croire. Un pigeon voyageur soumis aux intempéries qui s'inquiète de ne pas pouvoir accomplir son devoir et non pour sa propre vie: là, c'est vraiment trop pour moi. Si je lis un roman d'aventure, qui se présente comme tel, ce n'est pas pour lire un Disney... Ou alors il y a une sorte d'humour dans ce livre qui n'est pas à ma portée.
Avec tout le respect que j'ai pour l'auteur qui a écrit ces 400 pages, je n'ai pas pu m'empêcher d'être incrédule. J'avoue m'être obligée à terminer ce livre qui avait perdu toute crédibilité à mes yeux après une centaine de pages et avoir eu beaucoup de mal à le faire. J'ai eu l'impression de voir un de ces mauvais films d'aventure que les rebondissements abracadabrants transforment en farce grotesque.
Je ne m'étendrais pas trop longtemps sur mes impressions sur la couverture dont le côté rétro années 70 m'aurait retiré toute envie d'acheter ce livre.
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout été convaincue.