Résultat des élections Chennevières : 2 ème tour (14 juin 2009)

Publié le 14 juin 2009 par Glaco

Résultat du deuxième tour des élections municipales de Chennevières :

Bernard Haemmerlé 44,88% ( 1796 votes)

Alexandre Minéo 41,40% ( 1657 votes )

Jean-Pierre Barnaud 13,72% ( 549 votes )

Le nouveau maire de Chennevières est donc Bernanrd Haemmerlé (UMP) avec 24 élus, le PS obtient 7 sièges et le Modem 2.

Résultat du 2 ème tour des élection municipales de Chennevières bureau par bureau

Bureaux Nb
d’inscrits Nb
votants Nuls Exprimés Barnaud Mineo Haemmerlé  

N°1 816 360
44,12% 6
0,74% 354
43,38% 35
9,89% 99
27,97% 220
62,15% 354

N°2 848 330 3 327 39 104 184 327

    38,92% 0,35% 38,56% 11,93% 31,80% 56,27%  

N°3 880 380 8 372 54 130 188 372

    43,18% 0,91% 42,27% 14,52% 34,95% 50,54%  

N°4 834 376 13 363 58 130 175 363

    45,08% 1,56% 43,53% 15,98% 35,81% 48,21%  

N°5 878 388 8 380 74 119 187 380

    44,19% 0,91% 43,28% 19,47% 31,32% 49,21%  

N°6 863 344 5 339 50 158 131 339

    39,86% 0,58% 39,28% 14,75% 46,61% 38,64%  

N°7 847 319 8 311 52 117 142 311

    37,66% 0,94% 36,72% 16,72% 37,62% 45,66%  

N°8 951 408 3 405 58 131 216 405

    42,90% 0,32% 42,59% 14,32% 32,35% 53,33%  

N°9 996 313 11 302 26 214 62 302

    31,43% 1,10% 30,32% 8,61% 70,86% 20,53%  

N°10 1004 283 10 273 21 191 61 273

    28,19% 1,00% 27,19% 7,69% 69,96% 22,34%  

N°11 828 280 7 273 42 114 117 273

    33,82% 0,85% 32,97% 15,38% 41,76% 42,86%  

N°12 950 313 10 303 40 150 113 303

    32,95% 1,05% 31,89% 13,20% 49,50% 37,29%  

Total 10695 4094 92 4002 549 1657 1796 4002

% XXXXX 38,28% 0,86% 37,42% 13,72% 41,40% 44,88%  

La stratégie de l’échec

Alors qu’en 2008, à la faveur de circonstances exceptionnelles, la gauche après des décennies d’opposition arrive enfin à obtenir la majorité à Chennevières, à cause de stratégies toujours plus jusqu’au boutiste, elle perd la ville, un an après, et peut-être pour longtemps encore.

Rappelons les faits. En 2008, un Maire sortant de droite en fin de carrière, est contesté dans sa majorité par un groupe UMP qui se présentera contre lui. Une haine farouche les empêchent de s’unir au second tour.

Le Modem arrivé en 4ème position au lieu de s’allier avec le second (groupe Absalon/UMP) qui lui proposait pourtant un accord plus favorable en terme d’élus (poste de 1er adjoint, 11 élus en autres) préfère s’allier avec le PS qui lui a proposé que 9 élus sans le poste de 1er adjoint un accord de fusion à 60/40 alors qu’il n’y avait que 30 voix d’écart. Le Modem conduit par Jean-Pierre Barnaud a préféré cet accord car les programmes des 2 listes lui semblait beaucoup plus proche.

Dès le soir du 1er tour, jaillissant comme un culbuto, un personnage qui avait refusé de s’associer à la campagne et qui se pense le propriétaire de la section PS de Chennevières depuis des années, s’installe en tant que négociateur de la fusion. Dès lors, il n’a eu de cesse de s’ingérer dans la conduite de la majorité avec l’assentiment il est vrai du Maire.

Fin juin, une lettre instaurant un pouvoir totalement autocentré sur le maire est diffusée à l’ensemble des élus de la majorité. En juillet, dans le secret le plus total mais en accord avec le Maire, il menace directement le président du groupe Modem de retirer toutes les délégations du groupe et de passer un accord avec des membres UMP du conseil municipal pour garder la majorité s’il ne se pliait pas à son dictat.

Il décide ensuite d’imposer à l’ensemble des élus de la majorité un séminaire basé sur du forum théâtre diriger par un acteur de sa connaissance. L’unanimité des élus de la majorité (PS+Modem) refuse le concept et veulent une rencontre politique basée sur une discussion autour du contrat de mandature. Il refuse de prendre en compte cette volonté, considérant que nous avions besoin d’une sorte de psychothérapie de groupe pour nous entendre. Il convainc le Maire de maintenir ce séminaire envers et contre tout, car sinon selon lui, cela serait un aveu de faiblesse.

Le groupe Modem et la moitié du groupe PS a refusé de participer à ce week-end à la campagne financé par les indemnités de formation des élus. Autrement dit, il choisit à notre place, sur nos droits à la formation, notre formation, impose un intervenant, le maintient malgré le fait que l’écrasante majorité ait refusé d’y participer.

Une rupture profonde a fini de s’installer à ce moment là, au mois de septembre, entre le Modem et le Maire, ainsi qu’entre 6 élus PS et le Maire.

Dès lors, tout ce que nous avons tenté pour ramener à la raison le Maire, pour ramener à un fonctionnement moins autocratique a été systématiquement contre carré ce conseiller spécial.

Devant ce comportement de plus en plus insupportable, nous avons décidé de créer notre groupe indépendant au mois de février. Le budget n’a pu être voté car aucune communication était alors possible entre le groupe Modem et le restant du groupe PS.

Nos avions tout pour réussir une belle mandature avec cette fusion. Des compétences complémentaires, des projets et une vision politique compatibles, une sincérité dans l’engagement pour notre ville. Malheureusement, par vanité peut-être ou déception de n’avoir pas été élu ou simplement de la pure stupidité, le stratège de pacotille est venue saboter tout les espoirs que nous avions, nous et l’ensemble des électeurs qui avaient souhaité un changement à Chennevières.

Acte 2 : il insiste

Au mois d’avril, le Conseil d’Etat annule les élections pour vice de forme. La gauche de Chennevières souhaite constituer une alliance dès le 1er tour pour battre une nouvelle fois la droite. Ils contactent le PS pour négocier un projet commun, une liste commune. Sûr de leur force le PS, toujours sous l’égide du grand manitou, les accueille avec beaucoup de condescendances, refuse de parler du bilan de l’année qui s’est écoulée et leur propose des conditions inacceptables en terme d’élus notamment. 2 listes de gauche sont constituées pour le 1er tour (PS, PC/VERT).

Nous avons fait le choix de poursuivre l’alliance avec le Modem et tenté de constituer un pôle de gauche au sein du Modem.

Après les résultats du premier tour, la liste PC/VERT ne pouvait se maintenir (à ½ point près). Le PS faisant un bon score (31%) pensait pouvoir gagner tout seul (sans le Modem bien sûr et sans la gauche PC/VERT) car le report des voix de gauche lui était, pensait-il assurés. Contre l’avis de la fédération socialiste, l’incroyable Monsieur j’ai toujours raison tout seul, décide de conduire le PS à la défaite assurée entraînant avec lui tout les espoirs des électeurs de gauche.

épilogue

Il est grand temps pour le PS de retrouver le sens des valeurs de collégialité, de diversité qui ont toujours fait sa richesse. De s’extraire, une bonne fois pour toute, de cette baronnie inopérante qui a, depuis tant d’années, conduit la gauche de Chennevières dans le mur. Renouer le dialogue dans la sincérité avec toutes les composantes de la gauche à Chennevières, sans esprit de domination, uniquement pour enrichir un projet commun d’alternance.

Chennevières autrement, pour sa part, participera au débat, si les autres partenaires l’acceptent, et souhaite de tout coeur une refondation transcourant de la gauche de Chennevières. Il reste tout à reconstruire, nous demandons au PS d’être capable d’une autocritique sinon la gauche est condamnée a s’auto-détruire à chaques élections.