Margaux
Cette appellation, une nouvelle fois, me parait être en retrait par rapport aux autres appellations communales de la rive gauche, étant entendu que les deux locomotives de l’appellation, Margaux et Palmer n’ont pas été goûtées. Il est surprenant qu’une majorité de propriétés ne prennent pas la décision de cueillir un peu plus mûrs, ce qui permettrait d’avoir des vins plus pleins et plus en chair. Le mouvement semble être amorcé, dans certains châteaux, nous verrons s’il se généralise dans quelques années.
Les robes sont colorées, dans l’ensemble, avec des teintes violines, à pourpres, sauf pour les propriétés qui extraient peu
Brane Cantenac
Le nez est engageant floral ( violettes) et fruité (cerises et cassis), l’entrée en bouche est élégante, avec des tannins assez fins, un corps bien formé, mais assez longiligne, la finale, d’une bonne persistance, est fruitée, fraîche , avec des tannins un peu plus fermes. Noté 16
D’Angludet
Le vin est un peu fermé, avec de légères notes de fruits rouges, la bouche aux tannins assez astringents est portée par une acidité un peu vive, qui rehausse l’expression de fruits assez discrets, la finale manque d’allonge. Noté 13
Dauzac
L’olfaction est assez discrète (cassis et des notes de mûres), la bouche est souple, agréable dans le toucher tannique, avec un centre, à l’envergure tempérée, les fruits sont frais, la finale de longueur normale, est assez fine, et assez parfumée. Noté 15
Du Tertre
Le nez d’intensité moyenne associe des arômes d’élevage et de fruits rouges, après une entrée en bouche assez délicate, les tannins se raffermissent et restent fermes tout au long de la dégustation, l’acidité gustative est assez marquée, les fruits sont frais, l’allonge est convenable, avec des notes d’élevage et de boite à épices. Noté 15-