Ainsi que l'ont souligné certains commentateurs, bien des points du Déchronologue restent sans réponse, comme l'origine réelle des Targui (singulier de Touareg - les Nomades du temps ?), le fonctionnement des tempêtes temporelles ou l'apparition des nexus. Mais en vérité, le seul nexus authentique, c'est Villon lui-même. Les explications - à supposer qu'il y en ait - seraient forcément décevantes, parce qu'elles ne rendraient pas compte des lois essentielles qui gouvernent le roman. Il n'y a que Villon ! Notre capitaine ne cherche pas tant à racheter ses fautes (il sait qu'elles sont irréparables) qu'à aller de l'avant, « toujours debout » en effet - pas seulement par bravade, mais pour ne jamais demeurer immobile, à la poursuite d'un impossible futur édénique, pur et immaculé (car sa fuite est sans espoir, bien sûr, comme l'est la révolution des Itzas. Parce que le passé est le passé. Les Itzas seront toujours détruits. La mort seule sauvera Villon de ses démons). Il n'y a que Villon. Les Maravillas sont une extension de son être.
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Nicolas Poussin, Le printemps ou le paradis terrestre (Musée du Louvre)