Mais au nom de quoi L'Iran ne devrait pas avoir lui aussi son nucléaire ? Parce qu'il a signé le traité de non-prolifération disent ses détracteurs. Or, chaque pays est libre de quitter ce traité, monnaie de singe s'il en est.
La vraie raison est qu'il ne faut pas qu'il y ait un équilibre au Moyen-Orient. Israël a bien développer son nucléaire, aidé par la France. Pourtant, personne ne veut le dire. Cette arme de dissuasion entre les mains des petits nazillons qui à sa tête, met en esclavage le peuple palestinien.
Le pays de l'homme au look Tati est accusé de tous les mots. En voulant justifier ses multiples échecs qui, en Afganisthan, qui, en Irak, qui, au Liban, le vrai "axe du mal", l'alliance américano-sioniste, a trouvé le bouc émissaire idéal qui, depuis 27 ans, résiste à la pression injustifiée américaine.
Les Etats-Unis, malgré qu'ils aient à leur tête un petit-fils de nazi, Georges W. Bush, sont vraiment une très grande démocratie. Qui l'eût cru ? Mahmoud Ahmadinejad, le Président iranien aux déclarations tonitruantes, fait un malheur en ce moment à New-York.
Malgré les protestations d'un certain nombre d'islamophobes patentés qui voulaient lui interdire le droit de parler, son passage à CBS a eu bien lieu et, l'homme a complètement envoûté son auditeur. Le doute s'est installé dans les esprits et, finalement, tout le monde voit bien désormais que le va-t-en guerre Bush, poussé par un certain lobby et les nazillons qui dirigent Israël, a des intentions inavouées et que rien ne justifie une guerre contre son pays.
Ahmadinejad et Ban-ki Moon (SG de l'ONU) photo Emmanuel Dunand (AFP)
En balayant haut la main la question du nucléaire, quoi de plus réel d'ailleurs, il faut être de très mauvaise fois pour voir en l'enrichissement de l'uranium iranien des desseins guerriers car, l'Iran a vraiment besoin de cette ressource pour son futur, c'est à dire, son électricité.
La pression de Bush et de Juliani, maire de New-York pour que le Président Ahmadinejad ne se rende à Ground Zéro y déposer une gerbe, est à l'image même de ce refus de dialogue que l'Iran a toujours appelé de ses voeux pour confondre ces menteurs qui, après avoir développer le nucléaire civil et militaire chez eux, ont créé le TNP (Traité de non-prolifération) pour mettre les petits pays en esclavage.
La dialectique morbide et mortifère d'un Bush, trouvera ce matin à New-York, une réponse à la mesure de ses mensonges incessants. Qu'il n'oublie surtout pas que l'Iran a résisté jadis, aux attaques conjointes Irak et pays occidentaux. Méfiance car, une nouvelle déconfiture est au bout, probablement.