Mobilisés mais pas trop…

Selon la police toujours encline à comptabiliser “mollement”, 9.000 personnes, contre 65.000 lors du défilé du 1er mai… Ce qui est vrai, c’est que la 5ème journée de mobilisation est restée en-deça des attentes des syndicats…

Partout, la participation est en recul sur le 1er mai qui était la dernière journée d’ampleur avec près de 1,2 million de manifestants (456.000 selon la police). A Rennes, 2.000 personnes au sit-in, à Toulouse, 6.000, à Bordeaux, 6.000, à Roanne, 1.000, Au Mans, 2.000, à Avignon, 1.000, à Reims, 1.000 etc… de faibles participations donc au regard de ce que les autres journées avaient montré.

A Paris, le cortège a rassemblé les leaders syndicaux devant des rangs clairsemés, de Bastille à Montparnasse, 30.000 personnes ont scandé «Ensemble face à la crise, défendons l’emploi, le pouvoir d’achat et les services publics. Arrêt des suppressions d’emplois et augmentation générale des salaires et des pensions».

Les syndicats déclaraient, en démarrant, que la journée «ne sera pas une réussite en nombre de manifestants» et ils reconnaissaient devoir en discuter vite. Outre les leaders syndicaux, élus et membres des partis politiques ont rejoint le défilé comme Benoît Hamon, porte-parole du PS.

Le «G8 syndical» (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa), doit réflechir à d’autres mobilisations visant à infléchir la politique du gouvernement et faire pression sur le patronat. 

Car si elle bénéficie de la sympathie de l’opinion, notamment en raison d’un gouvernement «trop attentiste», cette journée prépare une rentrée qui verra la montée inéluctable de la contestation du gouvernement (7 français sur 10, d’ailleurs, l’UMP n’a recueilli, lors du dernier scrutin, que 28% des 40% de votants…) qui ne prend pas les mesures sur le chômage, le temps partiel, les salaires etc.»

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