Toutes les pollutions mesurées au poignet et en temps réel : Elle donne l'heure, mais ce n'est pas sa qualité principale : la montre verte, testée en Ile-de-France depuis le 15 mai, mesure les niveaux de bruit et d'ozone, deux des principales pollutions urbaines, et les communique à un central sur Internet. De quoi transformer chaque citadin en acteur de l'environnement et en capteur mobile - quitte à stresser un peu plus le pauvre être urbain, rivé à son cadran en cas de pic d'ozone.
Un moyen surtout de truffer la ville de milliers de points de surveillance de la qualité de l'air, là où Airparif ne compte que soixante-cinq stations dans l'agglomération parisienne. Les capteurs d'Airparif sont bien meilleurs que les nôtres, et ne mesurent pas que l'ozone. La montre verte peut être complémentaire en dressant une cartographie de la pollution détaillée et dynamique, estime Daniel Kaplan, délégué général de la Fondation Internet nouvelle génération (Fing), qui porte ce projet auquel participent la région Ile-de-France, des entreprises et le laboratoire universitaire CiTu (Paris-VIII et Paris-I). Le Monde-02.06.09 -Lire la suite..