Mär

Publié le 14 juin 2009 par Jibouille

Ginta Toramizu, un collégien ordinaire qui passe son temps à rêver de mondes féeriques, voit un jour s’ouvrir devant lui une porte magique. Il l’emprunte et se retrouve dans une étrange contrée. C’est le pays de ses songes, peuplé de loups-garous, de sorcières, et où les maîtres artisans fabriquent grâce à la magie des “Ärms”, des artefacts porteurs de grands pouvoirs. Par hasard, Ginta s’empare de Babbo, un Ärm vivant et doué de parole. C’est le début d’une longue quête…

Une fois n’est pas coutume, je vais incendier (ou plutôt carboniser) un manga. Jusque là, je n’ai mis que des mangas que je jugeais digne d’intérêt mais il faut aussi parler des navets (ne serait-ce que pour avertir ^^). Et ma première victime sera Mär.

Raté, voilà le seul mot qui me vient à l’esprit pour ce manga qui ressemble plus à un gigantesque foutage de gueule.

En premier lieu, il faut avouer que le style ne s’adresse pas au plus de 15 ans. Des blagues mauvaises, des dessins de gamin, une histoire vraiment simplette, ça donne pas envie. Je confesse néanmoins avoir terminé les 15 tomes assez rapidement car je voulais en finir le plus vite possible mais surtout parce qu’il n’y a pas ou peu de dialogues. J’aime surtout les événements qui s’enchainent avec improbabilité. En 5 jours, nos gentils héros combattent, s’entrainent, tout ça sans se reposer. C’est fort non ? Sans parler du classique gosse de 12 ans, doté du Q.I. d’une huitre, qui devient le héros de tout un peuple. Le ridicule ne tue pas et heureusement ^^.

Ginta est énervant au possible, avec sa belle morale de conte de fée et son côté héros de bazar. Son arme lui correspond bien, tout aussi ridicule. Je pourrais faire une longue listes des personnages mais je finirais par dire la même chose : navrants. Bon, j’avoue que seule Dorothy m’a plu. Son passé en fait quelqu’un de mystérieux, je ne dirais pas complexe mais presque. Tantôt folle, tantôt sérieuse et attachante.

Ce n’est pas une déception car je n’en attendait rien mais là, c’est grandiose ^^. Il faut lire des merdes pour apprécier les chefs d’œuvre. Et bien, avec Mär, j’ai de quoi voir une centaine de bons mangas. Je ne comprends pas comment le mangaka a pu passer de Flame of Recca à cette chose (sans être sublime, Flame of Recca est quand même d’un tout autre niveau). Et dire qu’il y a une suite: Mär Omega.