Depuis hier, nous avons atteint le niveau 6 d’alerte maximale à partir duquel on peut déclarer que la grippe mexicaine, grippe porcine, grippe H1N1, grippe A…. on ne sait plus comment l’appeler, est une pandémie, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé.
En gros, où qu’on soit sur cette bonne vieille Terre, on peut la choper. En même temps, on nous dit sur le site du Ministère que sa virulence est faible…
Attention ! Cette grippe n’a rien à voir avec la grippe porcine d’ouvriers Mexicains d’une usine américaine de nourriture relatée sur ce blog il y a quelques mois.
Néanmoins, cette grippe est une bonne occasion de rappeler quelques conseils sanitaires de base pour éviter de se récupérer les microbes et autres saloperies des voisins.
A la maison
Se laver les mains dès qu’on rentre de dehors, ou quand on sort des toilettes, et surtout avant de commencer à cuisiner pour la famille !
Dans les transports en commun
Essayer, autant que faire se peut, de proscrire tout contact avec la barre du métro ou du bus. Elle est souvent chaude et grasse, recouvertes de substances inconnues déposées par les mains de nombreux usagers dont l’hygiène a pu, pour certains, être douteuse.
En cas de wagon bondé, évitez de vous retrouver face à face avec les gens pour ne pas inspirer l’haleine (parfois chargée) de votre voisin immédiat. Le microbe peut se déplacer dans l’air sur de faibles distances, un ami docteur me l’a récemment confirmé (Frédéric E…).
Dans les restaurants et cafés
Le point stratégique ce sont les toilettes. La règle d’or est la suivante : si pour rentrer aux toilettes il faut pousser la porte, alors n’y allez pas, c’est un piège ! En effet, une fois votre envie soulagée et vos mains lavées au robinet, vous serez coincé par la porte qui ne pourra s’ouvrir qu’en tirant sur la poignée, cette maudite poignée. Or, et c’est malheureusement une règle intangible, statistique, il y aura toujours un gros déguelasse pour ne pas s’être lavé les mains…A noter le facteur aggravant des fast-foods et autres kebabs où l’on mange la nourriture à mains nues.
Après, dans les cafés, il y a bien sûr le pot de cacahuètes dont nous avons déjà parlé ici (problèmes de traces d’urines), et les zinc de comptoir.
Au travail
Au travail, c’est surtout la promiscuité quotidienne qui est ennuyeuse car la routine annihile notre vigilance. Le principal problème c’est la maladie du collègues car souvent il éternue et balance tous ses microbes dans l’air ambiant, parfois même il vous les crache – involontairement – au visage. Il n’y a rien à faire sinon être ferme et rappeler l’usage du mouchoir devant la bouche.Autre aspect très important et qu’on a tendance à oublier, le serrage de main. Essayez de vous la laver discrètement dès que vous êtes entré en contact avec celle de votre collègue ou de votre chef car là aussi, on ne peut jamais être sûr de ce qu’ils ont fait avant.
Conclusion
Notre environnement immédiat est dangereux, infesté de microbes, bactéries et autres virus auxquels il est impossible d’échapper si le destin a en a décidé autrement.
Reste simplement à minimiser les risques en suivant les quelques conseils modestement rappelés ci-dessus ; et peut-être en avez-vous d’autres ?
François