Là, cela mérite d'être illustré par une histoire.
L'histoire :
Cela se passe en 1978, chez Coca Cola aux Etats-Unis. Le marketing et la publicité avaient du mal à prendre une décision sur le nom du nouveau soda que la firme voulait lancer.
Les créatifs de la pub étaient très chauds pour le nom Mello Yello.
Le chef d eproduit finit par leur dire que ce nom ne lui convenait pas du tout, parce qu'il sonnait comme le nom d'une drogue qu'on s'injecte ou qu'on sniffe au coin d'une rue.
C'est alors que le chef des créatifs s'écria : "mais que croyez-vous donc que le mot Coke signifie ?".
Alors, le subjectif, l'émotion attachée aux histoires est-il forcément inférieur à l'objectivité, comme certains se décharnent à nous le faire croire ?
Pour paraphraser la consultante américaine Annette Simmons, je dirai que l'objectivité ne nous fait pas prendre de meilleures décisions, elle ne fait que faciliter les décisions. Et fournit des alibis.