Participatif

Publié le 13 juin 2009 par Jeanyvessecheresse

Bon, la formule est légèrement ampoulée et devrait en irriter plus d’un, mais Ségolène Royal sort de sa manche « l’Université Populaire Participative » à un moment opportun puisque demain, c’est à la crise qu’est consacrée la séance. « Quel nouveau modèle de développement économique et social pour l’après-crise ? » est donc la thématique proposée alors qu’une légère gueule de bois frappera les uns plus que les autres après l’élection aux européennes.
Du beau monde est mobilisé pour l’occasion car aux côtés de Ségolène Royal et Philippe Aghion (Université de Harvard), on retrouvera Yann Algan, professeur à Sciences Po, spécialiste des inégalités et de l’emploi mais aussi un économiste qui travaille autour de l’idée de « confiance ». Ce titulaire du prix du jeune économiste 2009, retrouvera deux de ses pairs. Jean-Paul Fitoussi, président de l’OFCE, prof à l’IEP de Paris et membre de la commission Stiglitz mais aussi Jacques Attali dont l’activité à géométrie variable est aussi difficile à saisir que le positionnement politique. Si sur ce blog, j’avais invité les uns et les autres à lire son intéressant « La crise et après ? » (Fayard), rappelons-nous aussi cet espèce de « Désir de Sarko » qui l’avait animé lors de la mise en place de la commission pour le retour à la croissance dont seuls les chauffeurs de taxi gardent encore le souvenir.
Enfin, et c’est probablement un aspect fort de cette Université, en invitant Edouard Martin, délégué CFDT d’Arcelor-Mittal, Ségolène Royal démontre qu’elle souhaite rester fortement connectée aux effets d’une crise qui a pris de dramatiques tournures à Gandrange comme ailleurs.
Puisque nous en sommes aux rendez-vous qui entendent faire du débat et des échanges participatifs la meilleure façon de s’armer pour demain, je veux signaler, cette fois-ci à la fin juin, à l’invitation de la…