Le tribunal de Nanterre a refuté tous les arguments de sa rivale, Marine Beaury, qui soupçonnait une tricherie lors de l’élection régionale de «Miss Albigeois Midi-Pyrénées».
Cette action judiciaire aurait pu mener à l’annulation pure et simple du titre national de Chloé Mortaud, sa qualification pour le concours Miss France 2009 ayant été la conséquence directe de son titre régional obtenu un an plus tôt.
Marine Beaury, 23 ans, avait été élue 1e dauphine de Chloé Mortaud lors de l’élection de «Miss Albigeois Midi-Pyrénées», le 20 septembre 2008 à L’Isle-sur-Tarn mais elle avait aussitôt rendu son écharpe, estimant «que le vote avait été truqué».
Manque d’impartialité
Dans sa demande d’annulation, elle dénonçait le manque d’impartialité de certains membres du jury, «les parents de Chloé Mortaud (travaillant) l’un et l’autre pour la chambre de commerce et d’industrie (CCI) Midi-Pyrénées» alors que le président et la première vice-présidente de cette CCI faisaient tous deux partie du jury, explique la 6e chambre civile du tribunal dans son jugement.
Mais le tribunal a estimé qu’«aucun lien de subordination ou de parenté (n’était) établi entre Chloé Mortaud et l’un quelconque des membres du jury». Marine Beaury était soutenue publiquement par l’ennemi juré de Geneviève de Fontenay, Michel Le Parmentier, président de l’Association internationale des concours de beauté pour les pays francophones (AICBPF).
Ce dernier tente depuis des années de jeter le discrédit sur le Comité Miss France.
La rivale malheureuse de Chloé Mortaud a été condamnée à reverser 3 000 euros de frais d’avocats au Comité Miss France. «Avec ce jugement, on m’a rendu justice! Les élections Miss France ne sont pas truquées et le tribunal l’a prouvé!», a déclaré Mme de Fontenay.