PS, FN mêmes erreurs dans les sondages.
Il est bien connu que les sondages pré-électoraux sous-estiment le nombre d'électeurs de l'extrême-droite.
Il est en effet difficile d'avouer que l'on vote pour un parti raciste, même si le sondage se fait par téléphone. Mais, dans l'isoloir, seul devant l'énorme responsabilité de décider qui gouvernera le pays ou la Région, les peurs reprennent le dessus, l'égoïsme reprend le dessus.
Les instituts de sondage connaissent le phénomène et corrigent donc les résultats bruts des sondages.
Ce phénomène apparaît aujourd'hui avec le PS.
Avouer que l'on vote pour un parti qui promet depuis 5 ans d'en finir avec « les affaires », un parti qui a été capable de sortir un décret Mixité, mais a été incapable de ralentir le déclin de la Wallonie, avouer cela est évidemment impossible. Ce serait avouer que l'on accepte le manque de gouvernance et l'incapacité. Les sondés préfèrent donc dire qu’ils votent pour Ecolo, CDH, ou même encore le MR (et peut-être bien pour le FN, c’est dire)
Mais seul dans l'isoloir, la peur de perdre ses allocations de chômage, la crainte de devoir plus travailler reprend le dessus.
Il faudra que les instituts de sondage en tiennent compte à l'avenir.