Youtube va prochainement tester une solution de téléchargement payant avec pour objectif de facturer un montant dans le but de générer des revenus à destination des auteurs. Une mini-révolution dans le petit monde fermé du business interactif.
Les propriétaires pourront choisir une licence en Creative Commons sur un schéma équivalent à Flickr.
Pour participer à ce programme vous devrez devenir un partenaire certifié. Cette nouvelle fonctionnalité est testée localement sur les universités de Stanford, Duke et Berkeley.
Le règlement de vos achats se fera dans l’espace Google Checkout
Tout cela semble merveilleux en théorie du moins. Car le succès de Youtube repose sur la gratuité. Cette transition ne sera donc pas simple à gérer.
Au cours de cette phase test, les fichiers pourront être téléchargés en format mp4 sans protection DRM. Le risque d’abus en terme de partage de fichier est donc important. Car il existe aujourd’hui de nombreuses solutions comme Vixy ou KeepVid pour télécharger gratuitement des vidéos sur YouTube en fournissant juste un lien.
Monétiser le téléchargement demandera bien plus qu’une réponse légale ou technique. La différence devra se faire au niveau du produit proposé. Une piste de réflexion pourrait être d’apporter un bénéfice supplémentaire à l’internaute que ne propose pas l’espace gratuit. On pourrait imaginer pourquoi pas une résolution supérieure de l’image. Une certitude il ne suffira pas de mettre un bouton de paiement en ligne pour faire fonctionner le modèle. Comment créer de la valeur ? Que proposer de plus ?
Évidemment pour l’industrie musicale grosse consommatrice de Youtube ce pourrait être une source de revenus supplémentaires.
Warner Music s’est montré particulièrement intéressé par ce nouveau schéma. Souvenons-nous qu’ils avaient demandé en décembre 2008 à YouTube retirer toutes ses vidéos actuellement en ligne. Dès janvier Google avait supprimé le son …
Le téléchargement payant pourrait être une partie de la solution mais uniquement si le concept est exécuté proprement or il ne semble pas que nous en prenions le chemin. Quel est l’avenir d’une réponse purement répressive et donc ‘cosmétique’ quand la technologie évolue si rapidement ?
La bataille du téléchargement et des droits d’auteurs se gagnera par le haut et donc par l’offre.