Le baccalauréat, qui commence jeudi prochain, coûtera cette année 50 millions d’euros, contre 34 en 2008, soit une augmentation de 47%. La faute, paradoxalement, à la «reconquête du mois de juin» : les enseignements étant désormais assurés jusqu’au bout de l’année scolaire, c’est donc en heures supplémentaires que les enseignants seront payés pour corriger les copies. Les chiffres du baccalauréat, qui «donnent le vertige» au ministre de l’Education nationale Xavier Darcos, posent la question d’une introduction du contrôle continu au bac pour en réduire le coût. Mais c’est une question que Richard Descoings n’a abordée que concernant les examens oraux dans son rapport sur la réforme du lycée.