Car si l'on connaît le Journal d'Anne Frank, on ne connaît pas ses journaux : l'adolescente écrivait manifestement beaucoup et il existe d'autres carnets et notamment un qu'elle nommait « petit livre de belles histoires ». On dispose également de 360 pages ou feuilles volantes, soit autant d'archives qui ont été conservées par l'institut.
« Je sais que je peux écrire, plusieurs de mes histoires sont bonnes... il y a beaucoup de choses dans mon journal qui parle, mais savoir si j'ai réellement du talent est encore à découvrir », ecrit par exemple la jeune fille. Et en avril 44 : « Je veux continuer de vivre, même après ma mort ! »
Suite à l'arrestation de sa famille, Miep Gies, la logeuse qui les avait protégés durant deux années avait enfermé les notes et feuilles d'Anne en espérant son retour. Seul Otto, le père, survivra à cette expérience et retrouvera les carnets de son enfant, dont il fera publier le Journal en 1947.
Il a depuis été publié dans des dizaines de langues et lu par des millions de personnes.