Paru le 2009-06-12 14:00:00
Royaume-Uni – La dernière étude de la Food Standards Agency (FSA) révèle que des restaurants ont servi du poulet auquel des protéines de bœuf et de porc avaient été injectées. Les responsables seraient les industriels, qui n’auraient pas averti les restaurateurs de leurs pratiques sur les volailles.
Les industries agroalimentaires utiliseraient ces protéines pour augmenter la masse des poulets. Les poudres de protéines de bœuf et de porc permettent au poulet de contenir beaucoup plus d’eau, et donnent aux industriels l’opportunité de vendre leur viande à un prix plus élevé aux grossistes.
Les protéines utilisées en très petite quantité ont été détectées par les nouvelles techniques d’analyse ADN de la FSA et les restaurants n’étaient pas au courant que leurs repas au poulet contenaient des traces de porc et de bœuf. Ils ont testé cinq poudres de protéines de trois industries différentes. Toutes contenaient du collagène de bœuf et d’autres tests ont confirmé la présence de porc dans deux des préparations.
Le rapport de la FSA précise : « L’usage de ces protéines ne rend pas le poulet dangereux pour la santé, mais c’est important que les consommateurs aient des informations valides quant à leur nourriture ». Les deux millions de Musulmans, Juifs et Hindous de Grande-Bretagne ne peuvent pas consommer de porc ou de bœuf et auraient pu en ingérer involontairement.
La FSA explique : « Si vous mangez dans un restaurant ou consommez des repas à emporter, vous pourrez demander si le poulet contient des protéines animales hydrolysées. Les restaurants et les établissements d’élevage auront cette information car cela devra être ajouté à la liste des ingrédients des produits ».