L’éditeur de logiciels antivirus espagnol Panda Security dénonçait, à la fin du mois de mai 2009, la mise en place par des hackeurs, de moteurs de recherches parallèles ne référençant que des sites au contenu malveillant.
Le principe de ces moteurs de recherches est simple : les « pirates » créent des robots de recherche légers et indexent quelques centaines de sites seulement. L’originalité de ces moteurs un peu spéciaux tient au fait que tous les sites indexés contiennent des chevaux de Troie ou autres malware qui s’activent au passage du visiteur. Panda Security estimait que près de 200 000 internautes avaient surfé sur ces sites dangereux.
Ce constat de Panda Security démontre que si les techniques progressent, les idées de bases des pirates restent les mêmes. En effet, les moteurs de recherche « des pirates » spécialement conçus pour infecter les ordinateurs existent depuis longtemps.
En effet, au milieu des années 90, à l’époque où Google ne régnait pas encore en maître sur les recherches sur le Web, le plus grand et le plus avancé des moteurs de recherches s’appelait Altavista. Or, les adeptes du warez et autre cracking se souviendront qu’à cette même époque les pirates avaient créé un moteur de recherches parallèle intitulé Astalavista dans lequel n’étaient indexés que des sites de warez. Ces sites permettaient de télécharger différents logiciels pirates qui étaient très souvent infestés de virus.
Cette anecdote nous rappelle que les habituels conseils de prudence pour le surf sur internet trouvent encore et toujours à s’appliquer à notre époque malgré les efforts et les progrès effectués en matière d’antivirus.