Destitution de Miss France : la lame pourrait trancher aujourd'hui

Publié le 11 juin 2009 par Orsérie - Le Journal Du Beau & Du Bien-Etre
Nous saurons cet après-midi si Chloé Mortaud doit rendre sa couronne. Le tribunal va se prononcer sur son élection, qui risque d’être invalidée.

   

Chloé Mortaud n’aura pas à attendre très longtemps encore avant de savoir si elle est destituée ou non de sa couronne de Miss France 2009. Le tribunal de grande instance de Nanterre rendra cet après-midi son délibéré dans une affaire qui, même si elle alimente les chroniques people des médias, met en jeu la crédibilité de la télévision, du Comité Miss France et des compétitions médiatisées en général. Les exemples sont de plus en plus récurrents. Pas plus tard qu’hier, les suspicions de tricheries ont plané sur les organisateurs de La Nouvelle Star suite à l’élection de Soan.

S’il a fallu une grande énergie à Philippe Bartherotte pour mettre en lumière d’importantes zones d’ombres du jeu Pékin Express, cette fois la guerre des Miss, les crises de jalousie entre les participantes et les gesticulations autoritaires de Geneviève de Fontenay ont pour théâtre les hautes sphères de la justice. Pour rappel des fait, Chloé Mortaud, ariégeoise d’adoption, a été sacrée Miss France le 6 décembre 2008, en pleine "obamania", en vertu d’un système de vote alliant en principe les téléspectateurs et le jury de TF1. La toulousaine Marine Beaury, élue première dauphine de Chloé Mortaud lors du scrutin régional « Miss Albigeois-Midi-Pyrénées » a considéré que le vote était truqué, remettant en cause la validation des deux élections. L’accusation a suffisamment de portée pour que l’affaire soit soumise à arbitrage devant la sixième chambre civile du Tribunal de Grande Instance de Nanterre.

Si d’autres candidates se sont plaintes de trucages au niveau national, Marine Beaury déclare qu’il existerait des liens entre les parents de Chloé, actifs au sein des chambres consulaires de Foix, et la déléguée locale du Comité Miss France, vice-présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Albi. Ce que réfute l’avocat du Comité Miss France. La mère de Miss France, Brenda, indique aux journalistes que sa fille est sereine. « Mais elle le sera encore plus si la justice fait bien son travail. De cette façon il n’y aura plus cet acharnement médiatique autour d’elle. Nous n’avons rien à nous reprocher, et ces attaques n’ont aucun fondement. Depuis le début, on ne cesse de répéter la vérité ». Ce sera à la justice de décider.

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