Une ombre projetée sur un mur de planches bordé d'un
grillage...une plaque de rue énigmatique... L'incipit du scénario est placé!
Le souvenir d'une promenade au bord de Marne du côté du Perreux. Un momernt anodin qui bascule dans un inconnu aux accents étranges par l'illusion créatrice qui m'éloigne des obligations du
travail ou de la fonction! Une échappée brève car dès ce soir cela Sucré Salé à l' Ecole Municipale d'Art avec toujours un climat de tension insupportable. Ce n'est pas parceque j'ai un chien que
je suis l'ennemi des chats mais ceux-ci sortent plus leur griffes qu'ils ne ronronnent. Et pourtant leur situation est une rente de satisfaction à l'abri d'un statut protecteur.
Demain et dimanche c'est le baton de pélerin pour rejoindre chaque atelier ouvert et rencontrer, découvrir, s'émerveiller mais aussi se raser, il faut l'avouer. Rien n'y paraîtra et lundi le
service public reprend tous ses droits malgré les insinuations de quelques deux. Accorder une place particulière l'espace d'un week-end aux ateliers d'artiste de notre ville n'est en rien
une réduction du service public, en rien une mise en cause d'une politique culturelle sociale. Juste une fenetre ouverte sur une
diversité.
michel tabanou 2009