Le libraire Waterstone's tente le tout pour le tout et plutôt que d'ouvrir un supermarché, va se contenter de vendre des livres comme des petits pois. Et la campagne de promotion, deux livres achetés, le troisième offert, ou mieux, trois pour le prix de deux, qui a fini récemment était là pour tacler un grand coup la concurrence : Borders.
Dix boutiques d'Angleterre ont prix part à l'initiative au cours des deux ou trois dernières semaines, et plusieurs éditeurs ignoraient même qu'elle avait été lancée. Manifestement, Waterstone's est tellement fier de son coup, qu'il n'en a parlé à personne.
Mais voilà : tous les détaillants paniquent actuellement, c'est la crise, les stocks s'accumulent et c'est l'alternative simple : le pilon ou la braderie. Bon. C'est vrai qu'à choisir. Et puis, les promotions, c'est bon pour les clients, ça rameute du monde et c'est plutôt sympa. Et surtout, ça tape très bas pour Borders qui n'avait pas vu le coup venir surtout dans les magasins situés à grande proximité de chez eux.
D'ailleurs, pour Waterstone's, Borders n'est absolument pas visé, ou du moins, on ne commente pas cet état de fait. La priorité est de tirer les leçons des activités des uns et des autres, et de parvenir à des offres attractives pour les lecteurs. De toute manière, maintenant, l'offre est finie, et on ne renouvellera que si l'on s'est rendu compte qu'elle fut profitable.
Reste que les autorités de régulation du commerce et de la concurrence pourraient s'intéresser à cette situation, étant donné que la conduite de Waterstone's est susceptible d'avoir visé directement son concurrent...