(Source : Dauphiné Libéré)
Conséquence d’une intestine affaire de voisinage, ou bien guerre entre gens des villes et gens des champs, ou encore authentique problème de nuisances sonores ? Il était bien difficile, hier, de faire le tri sélectif. Même sous le museau inspiré de Victoire et de Pétunia, les deux vaches venues soutenir, sur le parvis du Palais de Justice, une centaine de sympathisants du monde agricole, emmenés par la Confédération paysanne. Sonnailles au poing mais muettes. Jouer à saute-mouton au-dessus des bouses à la sortie d’une audience n’est pas exercice courant. Surtout pour les deux avocats en longues robes, Maîtres Pelloux et Perez.
Le premier défend la famille Martinod-Contat, domiciliée à Villaz ; cette dernière se plaint du bruit des vaches notamment la nuit. Le second, Michel Deronzier, propriétaire des bêtes.
Entre les deux, un fossé d’incompréhension que même un cantonnier zélé ne pourrait combler. Et devant, le Président du tribunal Pascal Vencent qui demandera d’emblée à l’auditoire - venu en troupeau - « de ne pas accorder plus d’importance à cette affaire qu’elle n’en a » (…)
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Pour les amateurs :
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Jeu de briques
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