Comme dix autres hôtels français, le Burdigala vient de décrocher le nouveau label «5 étoiles». Le Regent espère le rejoindre avant la fin de l’année
Le Burdigala confirme son statut d’adresse de luxe bien courue à Bordeaux. Hier, Hervé Novelli, secrétaire d’Etat au Tourisme, a ainsi incorporé l’établissement de la rue Georges-Bonnac dans une première liste de onze établissements détenteurs du nouveau label «5 étoiles». Cette mesure, inscrite dans un projet de loi bientôt voté au Parlement, a pour but d’adapter les normes françaises, dont les catégories d’hôtels s’échelonnaient jusque-là de 0 à 4, à la classification internationale. Plutôt opportune au moment où le marché de l’hôtellerie, même haut de gamme, subit aussi les effets de la crise économique. «ça ne va pas nous permettre de redémarrer mais ça peut donner un coup de pouce», estime Thierry Gaillac, directeur général du Burdigala, satisfait par «la meilleure visibilité» donnée à son hôtel de 83 chambres auprès d’une clientèle étrangère particulièrement sensible à ce genre de distinction. Selon une étude du cabinet MKG, le revenu par chambre disponible a baissé de 19,3% sur les cinq premiers mois de l’année. «ça va améliorer les choses car il y a aujourd’hui une chute assez brutale de la demande, notamment sur les marchés étrangers.» Ce label va accompagner le Burdigala pendant cinq ans, jusqu’en 2014, où il faudra alors avoir gardé la même qualité d’accueil et d’hébergement pour continuer à l’arborer. Concernant le nouveau cahier des charges, la direction du Burdigala assure qu’il ne la contraint pas à des investissements plus coûteux que d’ordinaire.
Guillaume Balout
Encadré : Le Regent n’y renonce pas
Classé «4 étoiles plus», le Regent, hôtel de 150 chambres situé place de la Comédie à Bordeaux, envisage d’obtenir le nouveau label avant la fin de l’année, comme une centaine d’autres en France. La direction de l’établissement, qui reconnaît «un début d’année difficile», assure qu’elle est en train de «monter un dossier» en ce sens.