Yamada Tsuyoshi, jeune homme de 23 ans, n’est pas le modèle de l’homme comblé. Chétif, puceau, plutôt malchanceux, c’est une caricature d’Otaku. C’est dans ce contexte que va lui arriver l’évènement de sa vie. Un soir dans le train, de retour d’Akihabara, quartier populaire de Tôkyô favori des otaku, il prend la défense d’une jeune femme qu’un vieil homme ivre agressait verbalement. Le pauvre jeune homme ne s’en sort pas sans un coup sur le nez et se fait voler la vedette par un salaryman (homme d’affaire) qui se débarrasse du vieil homme. Mais la jeune femme est touchée par son courage et prend son adresse pour lui faire parvenir un cadeau de remerciement.
Densha Otoko fut mon premier drama. Ce n’était pas de ma propre iniative mais je ne regrette pas pas d’avoir tenté l’expérience.
Quel plaisir de voir les aventures du pauvre Yamada qui se débat pour conquérir sa belle, tout en conservant son statut d’otaku. Le thème principale, outre que l’amour, est l’espoir. Cette série montre avant tout que rien n’est impossible, du moment que l’on y met assez de force et de conviction. Yamada se bat contre les préjugés mais aussi contre lui-même (j’entends par là qu’il lutte contre son caractère craintif et presque lache).
L’acteur se débrouille bien avec des expressions exceptionnelles. Il est “aidé” par une bande de paumés qui lui donne des conseils qu’ils n’ont pas le courage d’appliquer dans le monde réel. Il se donne de l’espoir mais en donne également aux autres. Ca, c’est de la team ou je ne m’y connais pas. J’ai adoré le chef de gare, l’espèce de drag-queen qui se balade dans le monde et le rival qui ne cesse d’imaginer des plans foireux ^^. L’héroine ne joue pas, elle récite gentiment son texte mais sans aucune conviction. Heureusement qu’elle est belle, sinon, c’était la cata.
L’humour est omniprésente, avec des musiques délurées qui m’ont marqué (quand il court par exemple ou qu’une couille lui arrive^^). Mais la série sait aussi être touchante et réfléchi. Elle se penche sur le thème des otakus, univers surprenant mais attirant. Elle en donne un point de vue positif, bien que parfois un peu couillon. Il m’est même arrivé de le jalouser. Je dois avoir le gêne otaku en moi (si je vais au Japon, c’est clair que je passerai la moitié de mon temps libre à Akihabara ^^). Par certains côtés, j’ai retrouvé dans ce drama l’esprit de Genshiken (ou plutôt l’inverse d’ailleurs).
Bref, une série à voir si vous voulez rire. Avec My Boss, My Hero, c’est mon drama préféré. 12 épisodes, ca passe trop vite.