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Travail des enfants dans le monde : les filles, principales victimes

Publié le 12 juin 2009 par Actualitté
Aujourd'hui, vendredi 12 juin, prend place la journée mondiale contre le travail des enfants et l'Organisation internationale du Travail redoute qu'en cette période de récession, le nombre de familles touchées n'engendre une recrudescence de ce fléau.
La pauvreté nouvelle conduirait à exploiter les enfants comme main d'oeuvre alors que ces dernières années, on assistait à une régression des chiffres observés.
Un fléau sur le retour
En 2002, ils étaient 246 millions à travers le monde à travailler, observe l'Organisation qui tire cependant le signal d'alarme. En effet, si l'objectif est « d'éliminer toutes les formes du travail des enfants », reste que les filles sont plus fortement touchées que les garçons et n'ont que « peu ou pas d'accès à l'éducation et travaillent dans des conditions qui mettent leur santé, leur sécurité et leur moralité gravement en danger ». Une discrimination qui s'inscrit dans la cellule familiale même et dans toutes les strates de la société.
Travail des enfants dans le monde : les filles, principales victimes
Ainsi, alors qu'on estime à 200 millions aujourd'hui le nombre d'enfants travaillant, les filles restent majoritairement plus à même de ne pas recevoir d'éducation. Ces dernières « endurent des privations additionnelles et font face à des risques supplémentaires, souvent cachées aux yeux du public dans des situations de servitude domestique ». L'OIT estime ainsi que 1,8 million de jeunes filles sont utilisées commercialement à des fins sexuelles ou pornographiques.
L'éducation, l'alternative essentielle
Aux côtés de l'OIT, l'Internationale de l'Éducation souhaite mettre en place plusieurs actions et campagnes de sensibilisation, notamment par la publication d'un ouvrage Donnons une chance aux filles. En outre, « l'éducation des filles est l'une des manières les plus efficaces de lutter contre la pauvreté », rappelle l'Organisation : 16 % de la population mondiale ne saurait ni lire ni écrire. Et pour une grande majorité, ce sont des femmes. On pourra retrouver ces informations sur la page de l'IE.
« Nous avons enregistré de réels progrès dans la réduction du travail des enfants. Les politiques adoptées dans la crise actuelle seront un test pour l'engagement national et mondial à poursuivre ce combat », explique le directeur général de l'OIT, Juan Somavia. À ce jour, 169 signatures de pays ont été obtenues et 14 manquent encore pour obtenir un accord universel de la part des États membres.

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