On dénombre pas moins de 100 000 substances chimiques commercialisées en Europe or seulement 5% seraient testées et ceci de façon cloisonnée. Véritable cocktail de molécules que nous serre un environnement bouleversé par nos activités. Devant les pressions des grands groupes industriels, les recherches démontrant les effets toxiques de ces petites doses auxquelles nous sommes à long terme soumis sont étouffées pour selon la formule ne pas déstabiliser le circuit fondamental de la richesse. Quand des études montrent qu’un cordon ombilical regorge de substances chimiques passons mais quand il est démontré que 200 seraient toxiques et 187 à pouvoir cancérigène, il est peut être temps d’apprendre quelles sont nos vraies richesses. La vie ne devrait elle pas être le bien sacré? Notre course à la production rend infertile tout autant les terres que nous exploitons que les hommes qui en consomment les fruits. Pour exemple, les pesticides utilisés dans les vignes pour lutter contre le mildiou asphyxie la terre et en réduit l’humus(un des élément nourricier du monde végétal).
Beaucoup sont ceux qui refusent un monde dicté par Monsanto. Inventeur du désherbant aujourd’hui le plus vendu au monde, le RoundUp, la firme américaine en écoule en France, plus de 3000 tonnes par an. Véritable succès pour cet exterminateur à l’efficacité totale puisqu’il détruit les mauvaises herbes jusqu’aux racines, évitant ainsi la repousse et ce en un temps record(quelques semaines), le groupe a en 2007 enregistré de l’ordre d’1 milliard de bénéfices. Voici un bien beau caché pour un groupe qui pourrait un jour être accusé de crime contre l’humanité. Que ce soit l’agriculteur qui recherche la réduction des coûts(le roundUp ne nécessite qu’un seul passage de tracteur/pulvérisateur permettant ainsi des économies d’énergies), l’agent communal, ou le simple jardinier, il n’épargne personne. Aujourd’hui les spécialistes demandent pour prouver les dangers éventuels de tel produit une marge de recul. Il semble que dans le cas du roundUp cette marge ait plus qu’été franchie. Des prélévements d’eau ont mis en évidence la responsabilité de ce produit dans la contamination de la moitié des cours d’eau nationaux, des tests réalisés sur des oursins(dont l’adn est proche de celui de l’homme) ont montré qu’en présence d’un milieu parsemé de RoundUp, leur processus de division cellulaire était déréglé, causant ainsi une plus grande susceptibilité d’être atteints par des tumeurs. Autorisé à la vente par les organismes concernés le RoundUp semble malgré tout indéracinable, la polémique ce déplace, toujours dans la même firme, hier et aujourd’hui le RoundUp, demain les O.G.M.