L'avenir a besoin de citoyens et de salariés plus instruits!

Publié le 11 juin 2009 par Michelmi

L’information, le savoir, la connaissance n’ont jamais joué un aussi grand rôle qu’aujourd’hui...

Inventions et découvertes se multiplient. Pour les poursuivre, les maîtriser, pour que leurs applications profitent à tous, qu’elles permettent une nouvelle croissance respectueuse des hommes comme de l’environnement, nous n’avons donc jamais eu autant besoin d’hommes et de femmes accédant au plus au niveau de culture.

C’est aussi une question citoyenne et démocratique, un haut niveau de formation développe l’esprit critique, utile pour penser l’avenir, agir ensemble, apprendre des autres et au besoin se défendre face à toutes les dominations, à commencer par celle idéologique exercée par les médias dominants.

Ne pas accroître les inégalités, mais les combattre !

Chacun le sait, l’école est face à de réelles difficultés pour faire réussir tous les élèves. Mais alors qu’un effort sans précédent devrait être accompli dans ce domaine, le gouvernement multiplie les coups contre notre système éducatif.

  •  Alors que la scolarisation précoce est un gage de réussite surtout quand les parents n’ont pas fait d’études longues et ne peuvent pas « préparer le terrain » pour le CP, des menaces pèsent sur l’avenir de l’école maternelle avec le risque de renvoyer vers des crèches, des gardes privées...
  •  Alors que 15% d’élèves au niveau national sortent de l’école élémentaire avec un niveau très faible, le ministre Darcos supprime pour tous 2h d’enseignement par semaine pour les réserver aux 15% d’élèves les plus en difficulté quand chacun sait que dans les écoles « défavorisées », ce sont 80% des élèves qui auraient besoin de ces 2h contre 2% dans les quartiers privilégiés. Encore plus d’injustice !
  •  Alors qu’il faudrait penser des programmes de notre temps, la réforme des programmes baisse l’objectif du « niveau minimum », se contenter de « mémoriser » et d’être dociles pour les uns qui seraient condamnés à être des « exécutants » de l’économie capitaliste ; développer les capacités de réflexion pour les autres mais en les payant au rabais sans reconnaître leur qualification. Voila la « priorité » pour l’éducation du Président Sarkozy, priorité au service du profit des actionnaires, pas du développement de la société.
  •  Alors que l’école a besoin d’enseignants parfaitement formés, tant dans leur discipline que sur la pédagogie, l’État liquide la formation d’enseignants au lieu de l’améliorer. Il est absurde que des profs soient poussés à enseigner des disciplines pour lesquels ils n’ont pas été formé. On les surcharge d’heures supplémentaires au détriment du travail pédagogique d’équipe au sein des établissements.
  •  Alors que, naissances oblige, les effectifs grimpent en primaire et bientôt en secondaire, le gouvernement supprime les postes par milliers, créant des classes surchargées, réduisant les possibilités de choix de filières et poussant vers la sortie du système scolaire les redoublants qui ne trouveront plus place dans les établissements.

Ne nous laissons pas diviser, ripostons de suite, quelle que soit son origine sociale, chaque jeune a droit un haut niveau de culture commune dans une scolarité unique, avant de s’orienter. Tous les élèves peuvent apprendre et l’échec scolaire peut être vaincu.

Le PCF propose un plan de lutte contre les inégalités scolaires. Dans les Villes, dans les Conseils Généraux, les élus communistes qui viennent d’accéder à des majorités, vont favoriser les aides aux familles, l’éducation, la culture et le sport. Mais seul l’État peut et doit assurer l’égalité de tous sur l’ensemble du pays. Les moyens d’un système éducatif du XXIème siècle existent, il faut s’attaquer aux profits du grand patronat et de la finance.

Dans les luttes en cours et les manifestations prévues, les communistes vont agir avec tous ceux qui souhaitent empêcher ces injustices. C’est possible en s’unissant, personnels, parents, élus, lycéens et étudiants. Lançons la riposte avec des contre-projets pour l’avenir de l’école, en prouvant que d’autres choix sont possibles.