Je me demande si nous n'avons pas là un effet secondaire et contre-intuitif de l'antisarkozisme. A force d'être la cible de critiques et de moqueries de toutes sortes (il n'y a pas si longtemps dans un dîner très mondain, ma voisine, aussi bourgeoise que conservatrice l'appelait joliment le Marsupilami), Nicolas Sarkozy, bien loin de s'amender, semble avoir décidé de n'en faire qu'à sa tête. Après tout, les électeurs savent maintenant depuis longtemps à quoi s'en tenir. Il ne risque plus grand chose à laisser sa nature parler. Nous finirons bien par nous fatiguer ou par nous habituer à ces (petits) travers. Nous aurions ainsi le cas de figure assez inédit d'un dirigeant politique que le ridicule ne tue pas.
Nicolas Sarkozy est petit. Cela amuse les caricaturistes et, semble-t-il, les britanniques. Il essaie parfois de se réhausser comme sur cette photo que j'ai trouvée sur le blog du correspondant du Times en France. Photo qui a été l'occasion d'une de ces attaques mordantes du Daily Mail contre la France et les Français dont est si friande la presse britannique. Il est vrai que l'image prête à la moquerie. Pour ma part, elle me laisse plutôt perplexe.
Que Nicolas Sarkozy ait envie de se redresser pour paraître à la hauteur de Barack Obama, je le comprends, mais il est intelligent, averti, il sait très bien qu'il se trouvera quelqu'un dans l'assistance pour le photographier perché sur son tabouret et pour vendre sa photographie à un tabloïd ou la faire circuler sur le web. Est-ce que son image immédiate à la télévision compte plus que tout autre chose? est-ce qu'il se moque de l'opinion des britanniques et des internautes? Il y a probablement un peu des deux.
Je me demande si nous n'avons pas là un effet secondaire et contre-intuitif de l'antisarkozisme. A force d'être la cible de critiques et de moqueries de toutes sortes (il n'y a pas si longtemps dans un dîner très mondain, ma voisine, aussi bourgeoise que conservatrice l'appelait joliment le Marsupilami), Nicolas Sarkozy, bien loin de s'amender, semble avoir décidé de n'en faire qu'à sa tête. Après tout, les électeurs savent maintenant depuis longtemps à quoi s'en tenir. Il ne risque plus grand chose à laisser sa nature parler. Nous finirons bien par nous fatiguer ou par nous habituer à ces (petits) travers. Nous aurions ainsi le cas de figure assez inédit d'un dirigeant politique que le ridicule ne tue pas.
Je me demande si nous n'avons pas là un effet secondaire et contre-intuitif de l'antisarkozisme. A force d'être la cible de critiques et de moqueries de toutes sortes (il n'y a pas si longtemps dans un dîner très mondain, ma voisine, aussi bourgeoise que conservatrice l'appelait joliment le Marsupilami), Nicolas Sarkozy, bien loin de s'amender, semble avoir décidé de n'en faire qu'à sa tête. Après tout, les électeurs savent maintenant depuis longtemps à quoi s'en tenir. Il ne risque plus grand chose à laisser sa nature parler. Nous finirons bien par nous fatiguer ou par nous habituer à ces (petits) travers. Nous aurions ainsi le cas de figure assez inédit d'un dirigeant politique que le ridicule ne tue pas.