La Sécurité sociale subit financičrement les conséquences négatives des suppressions massives d’emploi, de la précarité, de la pression sur les salariés.
Ceux qui ont fait le choix de privilégier la financiarisation de l’économie au détriment du social portent une lourde responsabilité dans la crise et dans la dégradation des comptes de la Sécurité sociale.
Les salariés sont victimes de ces choix qui ont aussi des répercussions sur leur santé car leurs conditions de vie au travail et hors travail sont devenues plus dures, plus pénibles et plus incertaines.
Dans ce contexte, la campagne menée sur les arręts de travail « injustifiés » est indécente.
Elle vise, comme ce fut le cas déjŕ par le passé, ŕ culpabiliser les assurés sociaux pour préparer les esprits ŕ de nouveaux sacrifices.
Déjŕ, lors du congrčs de la Mutualité Française, le Président de la République, a évoqué le problčme causé par les affections de longue durée.
La tentation de désengager le régime obligatoire de la Sécurité sociale, de leur prise en charge pour en transférer une partie sur les organismes complémentaires, n’est pas nouvelle.
La menace est donc réelle.
La CGT appelle les salariés, les assurés sociaux, ŕ se mobiliser pour empęcher toute velléité d’utiliser la crise pour remettre en cause la Sécurité sociale.
Elle les appelle ŕ participer aux manifestations du 13 juin 2009, pour défendre leurs droits ŕ la santé et ŕ la protection sociale et pour la réforme du financement de la Sécurité sociale.
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