Pour le ministre de la Culture, Farouk Hosni, qui s'était récemment excusé pour des propos assez mal interprétés à l'égard de livres juifs, qu'il n'aurait pas réellement proposé de brûler, l'initiative ne peut que redorer son blason, aussi a-t-il donné le feu vert.
Ce dernier avait présenté des excuses suite à son intervention : « Je brûlerais moi-même des livres israéliens si j'en trouvais dans les bibliothèques égyptiennes », avait-il dit, sous-entendant qu'au contraire, on manquait de livres israéliens en Égypte et qu'il ne pourrait rien brûler du tout.
Une sorte d'antiphrase ou d'ironie qui a très mal tourné pour lui.
Pour l'heure, seuls deux ouvrages, d'Eli Amir et de Narim Araidi Druze ont été publiés en langue arabe, et dans un contexte éditorial extrêmement discret. Rappelons enfin que le ministre de la Culture s'est présenté devant l'UNESCO pour demander pardon. « Je regrette solennellement les propos que j'ai employés », a-t-il annoncé.