Lundi 8 juin, dans Nice Matin, après un braquage spectaculaire, le député-maire de Nice déclarait “les gens me disent que les policiers du commissariat des Moulins ne sortent pas du commissariat que nous avons financé”. Une attaque au Karcher contre les forces de l’ordre qui n’est pas passée du côté syndicats.
Pour l’UNSA (classée à gauche) “l’organisation du travail est élaborée en fonction des effectifs disponibles (…) de meilleurs résultats ne peuvent être obtenus que “par une réelle augmentation des effectifs“.
Même à droite, chez le syndicat Alliance, on a sorti le flash-ball contre Estrosi en sétonnant ”d’une telle attaque en règle du Maire à l’encontre de l’ensemble des forces de la police nationale”. Avant de souligner “l’engagement des policiers sur le terrain qui ne cessent de voir leurs compteurs d’heures supplémentaires croître”.
Devant ces déclarations, Estrosi a du opérer un rapide rétropédalage pour assurer de son soutien (nouveau ?) aux forces de l’ordre qui elles ne sont pas dupes des visées purement électoralistes de l’élu.
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