Ah !
Voilà une nouvelle qui m'a laissée sans voix : un juge canadien (Ontario) vient en effet de déclarer qu'un "gérant de salon de massage n'est pas coupable de prostitution en exigeant que son personnel masturbe ses clients", au motif que la masturbation n'est pas un acte sexuel et donc "que les lois relatives à la prostitution ne s'appliqueraient pas à ce genre de pratique."
Comme le concluent si bien les deux auteures un peu énervées de l'article paru dans Le Temps, ça va pas faire avancer la cause des femmes. Pourront-elles encore évoquer une agression sexuelle lorsqu'elles auront été contraintes de masturber un homme ?
Mesdames, l'heure est grave.