FOREVERISM , selon Trendwatching, désigne un nouveau rapport au temps qui émerge aux marges de notre très actuelle et toute puissante passion pour le présent, l’instant et l’éphémère. Un rapport au temps qui substitue à une pensée des essences une pensée du devenir, voire mieux : une pensée en devenir.
Conséquence de l’hyperconnexion ambiante et de la multiplication des effets de feedback, FOREVERISM réhabilité la notion de durée en lui associant celle d’évolution perpétuelle : notre époque serait de plus en plus tissée de processus infinis, ou plutôt de durées indéfinies, à l’image de cette fameuse « conversation », sorte de continuum sans véritable commencement ou de fin identifiables, qui en constitue le paradigme le plus éloquent.
Il est de moins en moins possible de se déconnecter, de se perdre de vue, ou de dire stop.
Notre monde est également un monde de réalités en sursis, où rien n’est jamais définitif, et qui laisse se profiler à l’horizon une dictature du work in progress.
Dans un tel contexte ne survivrons que ceux qui adoptent la « Beta attitude », une mentalité adaptée à de nouvelles exigences : ne jamais rien tenir pour acquis, écouter, se remettre en question, adapter constamment son offre et son discours, remplacer systématiquement, dans son vocabulaire, le mot “parfait” par le mot “perfectible”.