Cobra est un chevalier solitaire accompagné de sa compagne Armanoïde. Ils parcourent la galaxie pour échapper aux pirates de l’espace qui veulent sa peau et aider les jeunes femmes en détresse.
Cobra, c’est un savant mélange de City Hunter et de Cowboy Bebop. Notre héros inter galactique est un dragueur né et les demoiselles ont bien du mal à résister à ses assauts et à son humour un peu lourd. Oui, Cobra est un héros comme on en fait plus, immortel, drôle, ayant un profond sens de l’honneur et de la justice (même si c’est un hors la loi). Sa dégaine de macho, cigare au bec, sa bonne humeur le rendent très sympathique. Bref, il est fort possible qu’il est inspiré Ryo Saeba car la ressemblance est frappante.
Le coté Cowboy Bebop vient de l’atmosphère générale. Un équipage qui arpente le vide intersidéral, des épisodes qui semblent ne pas avoir beaucoup de rapport les uns avec les autres, un passé trouble. Un cocktail alléchant. On ne peut s’empêcher d’enchainer les épisodes et la fin arrive beaucoup trop vite. Puisque j’en parle, c’est le seul point négatif. Le méchant arrive bien trop tard et on ne le voit pas suffisamment pour l’apprécier pleinement alors qu’il avait des dispositions. On apprend beaucoup de choses à la fin mais là encore, c’est un peu tard. De plus, elle est trop ouverte. Quid de l’après? De plus, on ne sait finalement pas qui est vraiment ce personnage mystérieux alors que des éléments sont plusieurs fois mis en avant sur le fait qu’il n’est pas tellement humain.
J’ai beaucoup aimé le passage du sport rappelant le football américain. C’est assez original et inattendu pour être souligné. En quoi ca fait avancer l’histoire? Mais on s’en fiche. C’est l’un des meilleurs passages de la série alors qu’importe. Là encore, on voit bien que Cobra est immortel (avec ce qu’il se prend dans la figure). Pourtant, il ne perd jamais son sang froid et se permet même quelques blagues. Quel numéro!!
Les personnages sont bons, comme le brave Cobra mais les femmes ne sont pas mises en valeur et se cantonnent pour la plupart à un simple rôle de potiche. En témoigne les soeurs Nelson, pas franchement dégourdies. Il n’y a guère qu’Armanoïde qui relève le niveau en se faisant souvent la voix de la raison auprès du héros flemmard mais qui sait aussi se battre quand il le faut. Les hommes de main chargé de l’éliminer sont bien charismatiques, comme l’homme de verre. Malheureusement, on n’en voit pas assez alors que l’anime fait quand même 31 épisodes.
Le design est vieillot mais peut-on le considérer comme mauvais? Certes non. Cobra est plus vieux que moi alors pour moi, je le considère comme réussi. Il en va de même pour la musique, sur fond de jazz et de funk. Elle colle bien à l’univers particulier de cette série particulière.
Bref, un pur moment de bonheur. Je comprends pourquoi cet anime est culte. Je serai tenté de dire “See you space cowboy” ^^.