Mais selon le sociologue Jean Viard, « derrière ces chiffres se cache un problème d'éthique, dans une période de crise où les Français ne veulent pas jeter l'argent par les fenêtres. Beaucoup d'entre eux devraient donc partir dans leur famille ou chez des amis et se décider au dernier moment », explique-t-il à l'Express.
Quel rapport avec les livres ? Eh bien, la réponse est dans l'énoncé : les achats de livres que l'on bouquine justement sur la plage. Les plus optimistes se diront que pour compenser le manque d'exotisme, les ventes pourraient augmenter. Une conséquence logique, pourrait-on croire, mais qui a ses limites.
Parce que justement, tout un pan de la littérature acheté durant les vacances fait partie de ces petits ouvrages de poche qui se trimballent un peu partout et se consomment rapidement. Sans parler des revues pour les enfants ou de tout ce qui s'y rapporte.
À compter du moment où le frein financier est celui qui empêche les départs, comment croire que le secteur du livre se portera aussi bien qu'on a pu l'annoncer durant le Salon de Paris ?