Aucun des porte-parole du département n'a commenté cette enquête et seul un membre de Google a éclairci, légèrement, la situation. « Le ministère de la Justice et les procureurs généraux de plusieurs États ont pris contact avec nous pour en apprendre davantage sur l'impact de ce règlement et nous sommes heureux de répondre à leurs questions. »
Voilà donc la perspective d'un nouveau délai à venir en cas de décision contraire de la part du ministère.
Et dans le même temps, on apprend que Richard Sarnoff, de Bertelsmann, qui a fait signer cet accord historique, mais peut-être plus pour très longtemps, s'est rendu au World Copyright Summit pour défendre sa position. Selon lui, Google est semblable à Napster, et l'accord mis en place tient compte des erreurs faites à cette époque.
En effet, le règlement permettra de rediriger les téléchargements illégaux vers une source tout à fait légale. Mais comme à l'époque de Napster, toute l'industrie n'avait pas suivi, les conséquences en furent funestes. Et d'ajouter que selon lui, Google pour créer un marché tout à fait réglementé de ce point de vue.
« Le comportement des usagers concernant le téléchargement de livres numériques n'est pas une attitude habituelle. Si vous demandez aux gens s'ils ont téléchargé un livre, 80 ou 90 % du temps, ils vous répondront non. Le règlement Google est une grande chose à mettre en place pour fixer les habitudes. »